mardi 30 octobre 2012

Le dernier jardin tome 1 : Ephémère de Lauren DeStefano


Auteur : Lauren DeStefano
Genre : Jeunesse
Edition : Castelmore
Parution : 19 août 2011
Pages : 350
Prix : 13,19€

Résumé : Que faire de sa vie quand on connaît la fate exacte de sa mort ?

Les scientifiques ont créé des enfants génétiquement parfaits, immunisés contre toutes les maladies. L'humanité a cru voir son avenir assuré ... Jusqu'au jour où le verdict accablant est tombé. Ces jeunes gens ont une espérance de vie incroyablement courte : 25 ans pour les hommes, 20 ans pour les femmes, sans exception. Dans ce monde désolé, des jeunes filles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames pour la survie de l'espèce.
Rhine, âgée de seize ans, a été enlevée de force à son frère. Elle se réveille enfermée dans une prison dorée, un manoir où les serviteurs veillent à ses moindres désirs. Malgré l'amour sincère de son mari et la confiance qui s'instaure petit à petit avec ses soeurs épouses, Rhine n'a qu'une idée en tête : s'enfuir de cet endroit.


Mon avis : Et dire que j'étais pressée de lire ce livre ... Au final il s'est avéré être une déception.
Au commencement, j'ai trouvé l'histoire vraiment originale et intéressante. On ressent bien l'oppression, la détresse des personnages. Mais plus on avance dans la lecture de ce bouquin, plus nous sommes déçu par son contenu.
Après un début très prometteur et accrocheur, on commence à se rendre compte que le style de l'auteure devient de plus en plus brouillon et de par ce fait, le récit devient nettement moins convaincant et beaucoup plus lourd.
Comme je le disais précédemment, le début du livre est vraiment accrocheur. Les descriptions sont bien, on y croit, c'est génial quoi.
Mais lorsque les personnages commencent à interagir alors là c'est la catastrophe. Tout fout le camp ! J'ai avant toute chose trouvé Rhine ( ce petit personnage blessé, en souffrance, qu'on doit apitoyé blabla ) extrêmement égoïste.
Tout est prétexte à tout ramener à elle si je puis dire. Par exemple dans les passages avec Linden. Ils sont hyper touchants, on s'attend à ce que la demoiselle fasse preuve d'un peu de compassion, après tout elle n'est pas la seule à souffrir dans l'histoire, eh bien non ! Rhine préfère tout ramener à elle. Pareil avec Gabriel ou avec ses " soeurs épouses "
On pourrait croire aussi qu'elle est opportuniste, intéressée. Je peux comprendre que dans un univers comme le sien ce doit être très dur de vivre sans attache ni appui mais quand même ! C'était vachement exagéré.
Mais ce n'est pas tout ! Ah bah oui, on arrête pas l'égocentrisme dans ce bouquin ! Je ne sais pas pourquoi mais Rhine, vis-à-vis de Linden se comporte de manière de plus en plus dégueulasse. Son histoire à lui est tout aussi touchante, il a l'air même plus fragile qu'elle et pourtant elle se permet de jouer la concurrence du genre " qui a le plus souffert "/" qui va le plus souffrir ". Quant à ses coups bas .... Bref, affreux !
Concernant les autres personnages bon, il faut pas s'attendre à un truc de fou. Ils sont soit empotés, soit beaucoup trop fragile, soit totalement creux. Avec un univers pareil, on s'attend forcément à ce que les protagonistes soient forts, aient un vrai caractère etc eh bien non, ici tout est en mousse. Tout s'effondre dès leur rencontre vous dis-je !
D'ailleurs parlons-en de leur rencontre ! Leurs relations sont juste IMPROBABLES. On ne peut pas y croire, c'est impossible. Quand j'ai vu la tournure que prenait les évènements, je suis restée bouche bée tellement j'étais choquée. Ou l'auteure n'a pas voulu approfondir les relations par flemme, ou elle s'est dit que les relations creuses faisaient plus vendre ( .... ? ) mais c'est pas possible de faire ça comme ça ( oui je n'arrive même plus à m'exprimer tellement je suis outrée haha ).
Enfin bref passons. Il n'y a pas qu'au niveau des personnages que la situation devient critique mais aussi au niveau des descriptions.
Plus on avance, plus on retrouve un nombre incalculable de répétitions. Comme si l'auteure ne trouvait rien à inventer pour combler les trous. Prenons des exemples : On nous dit au moins vingt fois le temps qu'il fait, on nous rabâche les mêmes descriptions à tout bout de champ et je n'exagère pas. Tout comme cette histoire d'Atlas qu'on retrouve aussi une dizaine de fois ( et il y a pleins d'autres exemples de ce genre que j'aurais pu donner ). 
C'est totalement inutile et cela ajoute de la longueur/lourdeur au récit. 
Oui j'ai trouvé le livre très long. On ne se concentre pas assez sur les éléments essentiels du récit. On brasse du vide, voilà.
M'enfin, l'histoire dans son ensemble est bien trouvée. J'aime beaucoup cet univers par contre, le fait que l'Amérique du nord soit, une fois de plus, concidéré comme le seul et unique continent encore existant j'ai trouvé cela grotesque. Cette suffisance américaine commence réellement à me sortir par les yeux.
Mais je m'égare. En conclusion, ce livre est ni plus ni moins qu'une déception. Je lirais probablement la suite car j'aimerai savoir si cela s'améliore et connaître la suite surtout ( même s'il n'y a pas vraiment de suspense dans ce livre ).

Note : 4/10



Ayolia von Rozenstolz

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