vendredi 8 février 2013

L'aube écarlate de Lucius Shepard

Auteur : Lucius Shepard
Genre : Science-fiction
Edition : Folio SF
Parution : 9 mai 2011
Pages : 369
Prix : 7,50€

Résumé : Ils sont beaux, puissants et immortels. Ils appartiennent tous à la Famille, à la race des vampires. Au coeur du XIXème siècle, certains sont restés attachés à leur passé sanglant, conjuguant érotisme et cruauté. D'autres regardent vers le futur, nourrissant l'espoir d'évoluer vers une nouvelle aristocratie spirituelle.

Mais tous se sont réunis au monstrueux château Banat, dans les Carpates, pour participer à la cérémonie du Nectar, au partage du sang d'une mortelle soigneusement sélectionnée. 
Or, la jeune femme est sauvagement assassinée avant la cérémonie. Un crime qui ne peut rester impuni, même parmi les créatures de la nuit ...


Mon avis : J'ai bien aimé cette lecture. Le style de l'auteur est agréable et relativement joli. Il y a pas mal d'actions et de mouvements mais voilà, je n'ai pas été convaincue à 100%.
Tout d'abord, lors de la lecture des premières pages, en plus du style de l'auteur, j'ai tout de suite accroché aux personnages.
Que ce soit Agénor, Felipe, Michel Beheim ... Je les ai tous apprécié. Même les filles, c'est dire ! Ils étaient beaux, charismatiques, assez complexes et intrigants dans leur genre également.
Enfin bref, très attachants.
Toutefois, nous sommes dans un contexte " d'enquête policière " et qui dit enquête dit coupable et qui dit coupable dit suspense .... Eh bien devinez quoi ? J'ai, une fois encore, deviné qui était le coupable dès les premières interactions entre les personnages. Donc niveau suspense, on repassera !
C'est assez dommage je trouve car l'auteur a joué sur la facilité pour ce qui est du coupable mais alors le reste ... Rien que le château Banat par exemple. Il est tellement étrange, tellement rempli de mystères qu'on a envie de gratter pour savoir tout ce qu'il peut bien cacher. Enfin bref, un contraste assez déconcertant je dois dire.
Quant au récit en lui-même, il est relativement bien ficelé. Le mythe vampirique tient bien la route, il y a de la sensualité et du sang. D'ailleurs, je ne m'attendais pas du tout à trouver des passages assez hot ou gore dans ce livre. Très bonne surprise, donc.
Et, comme je le disais précédemment, il y a beaucoup d'actions et de mouvements. Beheim ne reste pas en place, il bouge, il mène, son enquête, se fait des réflexions ( réflexions qui, par ailleurs, ont une certaines portée philosophique je trouve ), il se bat, il surmonte des obstacles qui sont pour le moins improbables et c'est très agréable de le suivre. On ne s'ennuie pas une seconde pendant la lecture somme toute.
Cependant, j'ai trouvé que le récit prenait parfois des tournures assez louches. 
Je parlais d'obstacles improbables, mais plus on arrive au dénouement et plus c'est le festival du n'importe quoi.
Je me suis même souvent demandé ce que l'auteur avait bien pu fumer pour écrire des choses pareilles.  Enfin bref, j'ai été déçue par le côté trop haut perché du récit.
Enfin bon, dans l'ensemble, cette lecture est quand même très bien. D'ailleurs je la recommande même à ceux qui ne sont, à la base, pas très friands des histoires de vampires.
Oui oui, on se rapproche ici des vampires d'Anne Rice, sans oublier que ce sont des non-êtres relativement monstrueux ( ça me tue de le dire haha ) mais en même temps très sensuels et très beaux. Enfin bref, de quoi réconcilier pas mal de monde avec le genre, je pense.
A découvrir !

Note : 7/10



Ayolia von Rozenstolz

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